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    Au début du XVIIème siècle, les émigrants hollandais partirent vers le nouveau monde, l'amérique du nord, ils emmenèrent avec eux leurs coutumes et notamment celle de Saint Nicolas.

    Et puis à l'occasion de noêl, un monsieur fort sérieux, voire coincé, mais qui aimait beaucoup ses enfants écrivit un poème (voir en dessous) sur l'arrivée de Saint Nicolas. Malgré son sérieux, ce monsieur qui s'appelait Clément Moore se permit de transformer le sérieux évêque en joyeux petit elfe et de le doter d'un traineau tiré par huit rennes.

    L'année suivante, le poème fût publié et commença à être connu.
    En 1860, un illustrateur-caricaturiste, Thomas Nast, lui donne ses premiers traits. Enfin, on donne un nouveau titre à l'histoire "c'était la nuit avant noël" et la distribution des cadeaux aux enfants change de date. Elle se fait maintenant la nuit de noël.

    Le père noêl était inventé et en route pour une fabuleuse célébrité.

    C'était la nuit avant noël
    Dans toute la maison
    pas une créature ne bougeait, pas même une souris
    Les chaussettes étaient pendues à côté de la cheminée avec soin,
    dans l'espoir que saint Nicolas serait bientôt là
    Les enfants étaient blottis endormis dans leurs lits,
    et des visions de sucreries dansaient dans leurs têtes;
    Et maman avec son mouchoir et moi mon bonnet de nuit,

    venions juste d'embarquer pour un long sommeil d'hiver
    Quand du coté de la pelouse s'éleva un tel vacarme,
    Que je sautais de mon lit pour voir ce qui se passait,
    Vers la fenêtre, je me précipitais en un éclair
    J'ouvrais violemment les persiennes et me penchait par dessus la fenêtre
    La lune sur le blanc de la neige nouvellement tombée
    Donnait aux objets en dessous l'éclat de la mi-journée,
    Quand, qu'est ce qui apparût devant mes yeux héberlués
    Un minuscule traîneau et huit petits rennes.

    Avec un vieux petit conducteur, si animé et si rapide.
    Je sus aussitôt que ça devait être Saint Nicolas.
    Plus rapide que les aigles ses coursiers arrivèrent
    Et il sifflait et il criait et ils les appelait par leurs noms.
    Maintenant Fonceur, Danseru, maintenant, Caracoleur et Renard !
    Allez, Comète, allez Cupidon ! Allez, Tonnerre et Eclair !
    En haut du porche ! En haut du mur !
    Maintenant foncez ! foncez ! foncez !

    Comme les feuilles mortes qui fuient devant l'ouragan
    Et lorsqu'elles rencontrent un obstacle, montent vers le ciel,
    Ainsi vers le haut de la maison les coursiers volaient,
    Avec le traîneau plein de jouets et Saint Nicolas aussi.
    Et alors, dans un pétillement, j'entendis sur le toit
    Le bruit caracolant de chaque petit sabot.
    Comme je m'appuyais sur ma main et était en train de me retourner ;
    En bas de la cheminée, Saint Nicolas arriva d'un bond.
    Il était habillé tout en fourrures, de la tête aux pieds,
    Et ses habits étaient tout salis de cendres et de suie ;
    Un Baluchon de jouets étaient jetés sur son dos,
    Et il ressemblait à un colporteur qui vient d'ouvrir son paquetage.

    Ses yeux - Comme ils étincelaient ! Ces fossettes comme elles étaient joyeuses !
    Ses joues étaient comme des roses, son nez comme une cerise !
    Sa drôle de petite bouche était remontée comme un arc,
    Et la barbe de son menton était aussi blanche que la neige;
    Il tenait serré le bout d'une pipe dans sa bouche,
    Et la fûmée encerclait son front comme une couronne ;
    Il avait un large visage et un petit ventre rond,
    Qui tremblait quand il riait comme un bol de jelly.

    Il était potelé et rebondi, un sympathique petit elfe;
    Et je ris quand je le vis malgré moi ;
    Un clignement d'yeux et un hochement de tête,
    Et aussitôt, il me fit savoir que je n'avais rien à craindre ;
    Il ne dit pas un mot, mais alla directement à son travail,
    Et remplit toutes les chaussettes ; puis il se tourna d'un bond,
    Et portant ses doigts à côté de son nez,
    En me saluant, en haut de la cheminée, il grimpa ;
    Il sauta sur son traineau, siffla sa troupe,
    Et ils s'nvolèrent au loin comme la fin d'un éclair
    Mais je les entendis s'exclamer alors que je ne les voyais plus

    JOYEUX NOEL A TOUS, ET A TOUS UNE BONNE NUIT !

    Pratiquement dès sa création, le père noël a été doté de son look de vieux bambocheur, joues rouges, ventre rond et grande barbe blanche.

    Ainsi dans cette première carte de noël éditée par Louis Prang en 1885, on reconnait bien le bonhomme même si sa monture est un peu inhabituelle

    De 1931 à 1964, à la demande de coca cola qui désirait faire de sa boisson un produit pour toute la famille, un designer suédois, Haddon Sundblom, a créé chaque noël une image publicitaire à diffusion mondiale d'un père noël qui buvait du coca cola. Et il a finalisé son look : bordure rouge au costume, bottes et surtout il a fait prendre encore du volume au sympathique petit elfe.

     

     


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  • Fin novembre, les préparatifs de la grande fête démarrent. Il faut acheter les cadeaux et surtout décorer dehors, dedans. Pour l'extérieur notamment, on fait une consommation imressionnante d'ampoules électriques. Certaines maisons sont ornées de miliers d'ampoules de couleurs et même de pères Noël, de rennes illuminés ou de bonhommes de neige, grandeur nature.

     


    A NewYork, la décoration la plus célèbre est le sapin de Noël du Rockefeller Center avec les anges qui jouent de la trompette. Tout celà illuminé par plus de 25 000 ampoules.

     

     


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  • Mercredi, journée des enfants, atelier cuisine de Noël !

    Avec ma fille hier nous avons préparé des sablés à la cannelle, afin de leur donner un peu de gaieté nous les avons recouvert de différents glaçages parfumés, verts à l'amande amère, rose à la vanille, jaune au citron et blanc nature...

    Mais ce n'est pas tout ! Nous avons aussi fait des petits chocolats, les bonhommes de neige sont fourrés au chocolat blanc...

     


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  • Si vous voulez faire les curieux et voir ce que fait le Père Noël à chaque heure du jour ou de la nuit cliquez ici.


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  • Voici une célèbre anecdote américaine concernant Noël.

    En 1897, une petite fille décida d'écrire au journal que lisait son père (le New York sun) pour qu'on lui dise si oui ou non le père noël existait.
    La réponse fit la une du journal peu de temps après et pendant les 50 ans suivant. (éditorial de Francis P Church)

    Yes, Virginia, there is a Santa Claus

    Virginia, tes petits amis ont tort. Ils ont été affectés par le scepticisme d'un âge sceptique. Ils ne croient que ce qu'ils voient....

    Oui, Virginia, il y a un père noël.

    Il existe aussi certainement qu'existe l'amour, la dévotion et la générosité, et tu sais qu'ils abondent et donnent à ta vie la beauté et la joie. Hélas, que le monde serait sombre s'il n'y avait pas de père noël ! Il serait aussi sombre que s'il n'y avait pas de Virginias. Il n'y aurait pas alors de foi enfantine, de poésie, de romance pour rendre tolérable cette existence. Nous n'aurions pas de plaisir à part au travers du toucher et de la vue. La lumière dont l'enfance remplit le monde s'éteindrait.

    Ne pas croire au père noël! Tu pourrais autant ne pas croire aux fées....

    Pas de père noël ? Dieu merci, il vit et vivra toujours. Dans mille ans, Virginia, dans 10 000 ans, il continuera à rendre heureux le coeur de l'enfance.


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